Un problème, qu’il soit physique, émotionnel ou mental, n’est jamais isolé. Il s’inscrit dans un ensemble plus large : un système, une histoire, un équilibre global. Ce que l’on perçoit comme un « symptôme » est souvent l’aboutissement d’un processus plus profond, qui s’est installé avec le temps.
Le Reiki agit sur le champ énergétique, et c’est là que se joue son potentiel d’accompagnement. Pour qu’il puisse véritablement agir sur un problème spécifique, encore faut-il être dans le champ énergétique de ce problème. Autrement dit, il ne suffit pas de poser une intention générale de guérison : il faut aller rencontrer ce qui, en soi, maintient ce déséquilibre. Cela implique parfois de ramener à la conscience des éléments sous-jacents, qu’ils soient émotionnels, inconscients ou même inscrits dans la mémoire corporelle.
Une fois que cette connexion est établie, que l’on est dans l’espace où le problème a pris racine, le Reiki peut intervenir en soutenant le système dans son propre travail d’autorégulation. Il n »efface » pas un symptôme comme on ferait disparaître une tâche sur un tissu, mais il remet du mouvement là où il y avait blocage. Il aide à relâcher ce qui était figé, à rétablir une circulation plus fluide, et permet ainsi au corps et à l’esprit d’accéder à leurs propres ressources de guérison.
En ce sens, le Reiki agit sur un problème spécifique, mais pas en « masquant » un symptôme ou en forçant une guérison de l’extérieur. Il permet au corps et à l’esprit de retrouver leur capacité naturelle à se rééquilibrer, en levant les blocages énergétiques qui empêchaient ce processus. Là où quelque chose était figé, il remet du mouvement. Là où une tension s’était installée, il permet une libération en profondeur. C’est une approche qui ne traite pas uniquement l’effet visible, mais la dynamique sous-jacente, en aidant chaque système à retrouver son intelligence propre.